Fiche de lecture sur vipĂšre au poing Delphine Leloup TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat Format ePub Sans DRM RĂ©sumĂ© Tout ce qu'il faut savoir sur VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin ! Retrouvez l'essentiel de l'?uvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e, avec un rĂ©sumĂ©, une Ă©tude des personnages, des clĂ©s de lecture et des pistes de de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre du roman, puis s'intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă Jean et Ă sa mĂšre, qui entretiennent une relation haineuse. On Ă©tudie ensuite la dimension autobiographique de l'?uvre, ainsi que sa portĂ©e initiatique, avant d'aborder la critique formulĂ©e par Mauriac Ă l'encontre de la famille bourgeoise. Enfin, les pistes de rĂ©flexion, sous forme de questions, vous permettront d'aller plus loin dans votre Ă©tude. Une analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence pour mieux lire et comprendre le livre ! CaractĂ©ristiques techniques NUMERIQUE Ăditeurs Lemaitre Publishing Auteurs Delphine Leloup Parution 31/08/2011 Nb. de pages 13 Contenu ePub EAN13 9782806222411 Avantages Livraison Ă partir de 0,01 ⏠en France mĂ©tropolitaine Paiement en ligne SĂCURISĂ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles RĂ©sumĂ© CaractĂ©ristiques techniques Nos clients ont Ă©galement achetĂ©
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HĂ© bien ma mĂšre ! lui rĂ©pondit la brutale, en jetant deux vipĂšres, et deux crapauds. - 0 ciel ! s'Ă©cria la mĂšre, que vois-je lĂ ? C'est sa sĆur qui en est cause, elle me le paiera » ; et aussitĂŽt
DĂ©couvrezVipĂšre au poing de HervĂ© Bazin grĂące Ă une analyse littĂ©raire aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. Ce document contient la prĂ©sentation du roman, les raisons du succĂšs, les thĂšmes principaux et lâĂ©tude du mouvement littĂ©raire de lâĂ©crivain. Cette fiche de lecture rĂ©pond Ă une charte qualitĂ© mise en place par une Ă©quipe
VipĂšre au poing, câest le combat impitoyable livrĂ© par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frĂšres, Ă leur mĂšre, une femme odieuse, quâils ont surnommĂ©e Folcoche. Cri de haine et de rĂ©volte, ce roman, largement autobiographique, le premier dâHervĂ© Bazin, lui apporta la cĂ©lĂ©britĂ© et le classa dâemblĂ©e parmi les Ă©crivains contemporains les plus lus. Noticesen rapport avec brevet vipaire au poing. alain fournier le grand meaulnes; amour ree; vipĂšre au poing rĂ©sumĂ© par chapitre; schema narratif confession d'une femme; schema narratif confession d'une femme 1 ere annee; relevez les expansions des noms en caractĂšres gars et indiquez leur nature et leur fonction Le roman VipĂšre au poing a Ă©tĂ© le premier dâHervĂ© Bazin. Câest grĂące Ă lui quâil est devenu cĂ©lĂšbre. Ce roman est la premiĂšre pierre de lâĂ©difice dâune trilogie racontant la vie de Jean Rezeau. Le premier relate son enfance, le deuxiĂšme sa vie de jeune adulte et le troisiĂšme, sa vie dâhomme mĂ»r. Ce dernier volet relate entre autre la mort de sa mĂšre Folcoche. Le premier roman a Ă©tĂ© publiĂ© en 1948, câest une Ćuvre autobiographique, tout comme ses suites, La mort du petit cheval et Le Cri de la Chouette. Le succĂšs de VipĂšre au Poing est tel, quâil a Ă©tĂ© adaptĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision par Pierre Cardinal en 1971. Câest lâactrice Alice Sapritch qui a interprĂ©tĂ© le rĂŽle de Folcoche. Lâhistoire commence en 1922, plus prĂ©cisĂ©ment durant lâĂ©tĂ© de cette annĂ©e. Jean Rezeau nâĂ©tait alors quâun enfant, lorsquâil fit la rencontre dâune vipĂšre quâil Ă©touffa de ses propres mains. Il fut alors comparĂ© Ă Hercule, le hĂ©ros de la mythologie grecque, aprĂšs cet acte. Le personnage mythique, avait lui aussi Ă©tranglĂ© deux serpents alors quâil Ă©tait dans son berceau. Câest Jean Rezeau lui-mĂȘme, 25 ans plus tard qui devient le narrateur de lâhistoire. Il a Ă©copĂ© du surnom de Brasse-Bouillon. Il parle de la propriĂ©tĂ© de sa famille, La Belle Angerie. Il prĂ©sente ensuite sa grand-mĂšre du cĂŽtĂ© de son pĂšre, Mme Rezeau. Lui et son frĂšre ainĂ©, nommĂ© Ferdinand, avaient passĂ© quelques annĂ©es chez elle, entourĂ©s de domestiques dĂ©vouĂ©s durant leurs enfances lorsque leurs parents firent un sĂ©jour en Chine. Son pĂšre Ă©tant professeur de droit international dans une universitĂ© chinoise. Sa grand-mĂšre mourut dâune maladie des reins lorsque Jean avait huit ans et ses parents ont alors dĂ» rentrer de leur sĂ©jour. Il raconte son impatience de retrouver ses parents avec son petit frĂšre Marcel, que son frĂšre et lui ne connaissaient pas encore. Lorsque leurs parents arrivĂšrent sur le quai de la gare, les moments de retrouvailles ne sâĂ©taient pas vraiment dĂ©roulĂ©s comme ils lâespĂ©raient. Les deux frĂšres, en voyant leurs parents sur le quai de la gare de SegrĂ©, se prĂ©cipitĂšrent tous les deux pour les accueillir et embrasser leur mĂšre. Sauf que celle-ci ne voulait pas sâadonner Ă ce moment de tendresse et au lieu de les embrasser, elle leur mit une gifle tout en leur ordonnant de porter les valises. A partir de ce moment-lĂ , monsieur Rozeau avait cessĂ© de travaillĂ© et ne vivait plus que des revenus de la propriĂ©tĂ©. ComplĂštement dominĂ© par sa femme, il ne sâoccupait jamais de ses enfants et prĂ©fĂ©rait faire une collection dâinsectes. Le narrateur continue alors par la description des autres membres de la famille. Il commence par sa mĂšre, Mme Rezeau, petite fille dâun banquier et fille dâun sĂ©nateur. Issue dâune famille riche, elle a pu apporter une gigantesque dot au mari que ses parents ont choisi pour elle. Il poursuit ensuite par la prĂ©sentation de ses frĂšres, en commençant par lâainĂ©, Ferdinand dit Fredie. Ce garçon est Ă©galement surnommĂ© Chiffe Ă cause de sa nature peureuse et timide. Par la suite, il y a le jeune frĂšre qui porte le nom de Marcel, considĂ©rĂ© par leur mĂšre comme fourbe et travailleur, câest son prĂ©fĂ©rĂ©. Le narrateur se dĂ©crit comme Ă©tant un enfant joufflu au caractĂšre bien trempĂ© et rebelle, mais qui aimait la vie. La discipline que les parents avaient dĂ©cidĂ© dâinstaurer Ă leur arrivĂ©e Ă©tait trĂšs dure. Les horaires Ă©tablis par Monsieur Rezeau Ă©taient trĂšs strictes et les brimades sĂ©vĂšres de Madame Rezeau Ă©taient de plus en plus humiliantes. Une des plus marquantes selon le narrateur, fut la fois oĂč elle les a tondus avec une tondeuse qui servait Ă la base pour lâĂąne Cadichon. La cruautĂ© de la mĂšre envers les deux frĂšres aĂźnĂ©s se ressentait de plus en plus avec sa partialitĂ©. Elle a Ă©galement chassĂ© la gouvernante, Ernestine, qui avait osĂ© protester son autoritĂ©. Son rĂšgne tyrannique pouvait alors reprendre du terrain, elle confisqua les jouets des enfants, les priva de promenade et les obligea Ă se confesser devant elle et le percepteur pour les pĂ©chĂ©s quâils avaient commis dans la journĂ©e. Le petit dernier en profitait pour dĂ©noncer ses ainĂ©s Ă chaque occasion. Fredie et Jean se rĂ©fugiĂšrent alors dans lâhypocrisie et donnĂšrent Ă leur mĂšre le surnom de Folcoche, une combinaison de folle et de cochonne. Lorsquâun jour leur pĂšre dĂ©cida dâemmener les enfants Ă la chasse et quâils passĂšrent une bonne journĂ©e, elle ne le supporta pas et dĂ©cida de sĂ©vir, mais le pĂšre sâĂ©tait interposĂ©. VexĂ©e par cette humiliation, elle dĂ©cida de battre les enfants, le jardinier qui avait pu assister Ă la scĂšne sâest fait licencier. Un soir pendant la priĂšre, Folcoche sâĂ©tait Ă©vanouit. Le mĂ©decin avait diagnostiquĂ© des calculs Ă la vĂ©sicule. Mme Rezeau devait alors lutter contre une douleur immense mais aussi contre le regard de Brasse-Bouillon, qui avait dĂ©cidĂ© de la fixer pendant le repas. Il a pu tenir 8 minutes ce soir-lĂ . Le jour du 14 juillet de lâannĂ©e 1927, Folcoche fut hospitalisĂ©e Ă Angers pour subir une opĂ©ration de la vĂ©sicule biliaire. En lâabsence de leur mĂšre, les garçons avaient laissĂ© pousser leurs cheveux et leur pĂšre se sentait beaucoup mieux. Il nâavait plus de migraine et dĂ©cida dâinitier les enfants Ă sa passion des insectes. Comme Folcoche tardait Ă retrouver la santĂ©, ses fils commencĂšrent Ă rĂȘver sa mort et faisaient des stocks de provisions dans la chambre de Fredie au cas oĂč elle serait de retour. Lorsque Folcoche rentra Ă la Belle Angerie aprĂšs plusieurs mois dâabsence, ses fils avaient bien grandit et les gifles avaient beaucoup moins dâimpacts sur eux. Elle essaya par tous les moyens de trouver une autre parade. Elle voulait renvoyer Fine, la femme qui Ă©tait au service de la famille depuis trente ans mais Monsieur Rezeau sây opposa fortement. Les trois frĂšres Ă©taient plus solidaires que jamais, Folcloche essaya de corrompre le petit dernier mais sans rĂ©sultat, Brasse-Bouillon a rĂ©ussi Ă les garder unifiĂ©s. Pour mettre au point une nouvelle stratĂ©gie, Folcoche dĂ©cida dâĂ©loigner les deux aĂźnĂ©s avec leur pĂšre, ils partirent en voiture dans le Gers. Mais Ă©trangement, Brasse-Bouillon ne pouvait pas supporter une vie dĂ©nuĂ©e de toutes interdictions, sa mĂšre lui manquait. Marcel, le frĂšre cadet leur rendait les nouvelles de la Belle Angerie, leur mĂšre avait engagĂ© un prĂ©cepteur trĂšs sĂ©vĂšre et avait dĂ©couvert la cachette de provisions dans la chambre de Fredie. Le retour sâannonçait sanglant. Au retour Ă la Belle Angerie, FrĂ©die fut fouettĂ© par le nouveau prĂ©cepteur Ă cause des provisions cachĂ©es. Son ainĂ© le rĂ©conforte en cachette et fit croire Ă Folcoche que le prĂ©cepteur avait Ă©tĂ© trĂšs souple envers son frĂšre. Il avait fait Ă©galement croire au prĂ©cepteur que sa mĂšre ne le prenait que pour un simple domestique. Il parvint aussi Ă obtenir lâamnistie pour son frĂšre par le biais de son pĂšre. A partir de ce moment-lĂ , Jean Ă©tait devenu le principal souffre-douleur de sa mĂšre. Mais il ne sâĂ©tait pas laissĂ© faire, il avait dĂ©chirĂ© la collection de timbre de sa mĂšre et la guerre continua ainsi, allant mĂȘme jusquâĂ lâempoisonnement de Folcoche, qui Ă©choue. Elle dĂ©cida alors de se venger en faisant fouetter Brasse Bouillon mais il sâĂ©tait enfuit dĂšs la tombĂ©e de la nuit. Il est parvenu Ă se rendre chez les Pluvignec, ses grands-parents maternels, Ă Paris. Le sĂ©nateur vivait dans le quartier dâAuteuil, une fortune qui avait impressionnĂ© son petit-fils, qui Ă©tait tout de mĂȘme incommodĂ© par sa vanitĂ©. Constatant lâaudace de Brasse Bouillon, il avait promis dâessayer de rendre possible sa rĂ©conciliation avec sa famille. Son pĂšre, M. Rezeau, Ă©tait arrivĂ© Ă Paris pour chercher son fils sans aucune once de colĂšre mais avec un embarras prononcĂ©. Jean aurait presque souhaitĂ© que ce soit sa mĂšre qui vienne le chercher, elle aurait arborĂ© une conduite ferme et autoritaire. Ils revinrent tous les deux Ă la Belle Angerie dans une ambiance dâindiffĂ©rence. Brasse-Bouillon savait que son combat avec sa mĂšre avait pris une autre tournure. En grandissant physiquement et prenant de lâassurance, il rĂȘvait de se faire exclure de la famille. RenĂ© Rezeau, fĂȘtait les 25 ans de son Ă©lection Ă lâAcadĂ©mie française. Jacques Rezeau, le pĂšre de Jean, souhaitait organiser une grande cĂ©rĂ©monie en famille pour lâoccasion. Jean avait trouvĂ© la cĂ©rĂ©monie vieillotte et indĂ©cente. Alors quâil nâĂ©prouvait de la haine que pour ses proches, elle sâĂ©tait Ă©tendue Ă toute la famille et la bourgeoisie. Brasse Bouillon et Folcoche Ă©taient dans une sorte de trĂȘve, Ă 15 ans, il dĂ©cida de sĂ©duire une infirmiĂšre du nom de Madeleine sous le regard attentif de son frĂšre Fredie, qui voulait que son frĂšre rĂ©ussisse. Il parvint Ă ses fins mais pris vite ses distances parce quâil fut persuadĂ© que toutes les femmes pouvaient ĂȘtre comme sa mĂšre. Folcoche dĂ©cida de tendre un dernier piĂšge Ă Jean en lâaccusant de vol, mais il lâavait anticipĂ© et aavait dĂ©jouĂ© le plan de sa mĂšre. Leur but Ă©tant le mĂȘme, que Jean parte au collĂšge avec ses frĂšres. Il a prĂ©venu Madeleine quâil sâen irait, elle fondit en larme. Les trois frĂšres Ă©taient partis chez les JĂ©suites au Mans comme internes. La haine entre Jean et sa mĂšre demeure encore, une animositĂ© qui a façonnĂ© la personnalitĂ© de Jean. Il nâeut plus confiance en rien ni en personne. Il quitta alors la Belle Angerie, âune vipĂšre au poingâ. 8mipk.